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Les défis de l’automatisation dans les grandes entreprises

  • Article rédigé par Lorenzo Olson
  • 19/02/2025
  • - 13 minutes de lecture
découvrez les principaux défis que rencontrent les grandes entreprises face à l'automatisation. analyse des enjeux technologiques, des impacts sur l'emploi et des stratégies pour réussir cette transformation.

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L’automatisation transforme radicalement la structure organisationnelle des grandes entreprises, confrontant leurs dirigeants et équipes à une série de choix stratégiques complexes. Entre contraintes humaines, adaptation des systèmes d’information, enjeux de conformité et ROI parfois incertains, déployer des technologies comme l’IA qui répond au téléphone ou des standards téléphoniques virtuels IA ne va jamais de soi. Ce dossier décrypte en profondeur les ressorts, obstacles majeurs et solutions concrètes pour réussir l’automatisation dans un environnement concurrentiel et mouvant.

À retenir : synthèse des enjeux et enseignements clés de l’automatisation

  • Complexité IT : les écosystèmes numériques hétérogènes génèrent incompatibilités et inerties lorsqu’il s’agit d’intégrer l’automatisation.
  • Facteur humain : la résistance au changement et la crainte de l’obsolescence constituent des freins essentiels à anticiper.
  • Gestion de la donnée : la qualité, le partage et la gouvernance des données déterminent l’efficacité des agents IA et des processus automatisés.
  • Coûts et ROI : les investissements initiaux sont souvent élevés, avec un retour sur investissement qui peut être long à matérialiser.
  • Formation et sécurité : le manque de compétences spécialisées et l’élévation du risque cyber obligent à repenser l’organisation interne.

Automatisation et systèmes d’information : défis technologiques dans les grandes entreprises

Au sein des grandes structures, le déploiement de solutions automatisées s’apparente à un vaste chantier, tributaire de la maturité des systèmes d’information. Les entreprises du CAC 40 ou du Fortune 500, telles que Siemens, General Electric ou Honeywell, jonglent depuis des décennies avec des logiciels de gestion intégrés – SAP, Oracle, IBM – qui constituent une colonne vertébrale difficile à faire évoluer rapidement.

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les défis de l’automatisation dans les grandes entreprises

Il n’est pas rare qu’une même filiale exploite des modules développés sous IBM AS/400, cohabitant péniblement avec des solutions cloud multi-tenant de Microsoft ou Automation Anywhere. Cette mosaïque technique rend chaque volonté de généralisation d’un processus automatisé – tel qu’un Appel automatisé IA ou l’approche RPA proposée par UiPath ou Blue Prism – source de friction.

Intégration, silos et modernisation progressive

La complexité apparaît d’abord lors des phases d’intégration inter-logicielle : l’automatisation exige des flux de données continus et cohérents. Or, dans nombre de cas, les processus restent fragmentés, avec des données encapsulées dans des systèmes isolés (on parle de silos métiers). Cette situation ralentit considérablement le projet d’automatisation, générant surcoûts et retards, comme développé dans ce dossier complet sur la transformation digitale.

  • Coexistence de modules anciens (legacy) et d’applications récentes.
  • Multiplicité des formats : CRM Salesforce, bases Oracle, Excel et messagerie traditionnelle.
  • Difficultés d’interfaçage entre APIs propriétaires ou fermées.

L’expérience de Siemens est édifiante : la tentative de généralisation d’un agent conversationnel IA pour la gestion des stocks a été contrecarrée par l’absence de standardisation des flux entre les briques SAP et les modules d’analyse IA hébergés sur Azure. C’est précisément sur ce terrain que des approches de modernisation progressive, s’appuyant sur la cartographie exhaustive des actifs logiciels et la mise en place de plateformes d’intégration universelle, permettent aujourd’hui de contourner les principales limitations, comme détaillé dans cette analyse sur l’efficacité des outils d’automatisation.

Problématique Conséquence constatée Solution privilégiée
Systèmes hérités (Legacy) Processus lents, interfaces vétustes Audit applicatif, migration incrémentale
Intégration multi-fournisseurs Données incohérentes API universelles, middleware
Fragmentation des flux métiers Redondances, erreurs de gestion BPM, gouvernance data

Retour d’expérience et perspectives industrielles

La majorité des groupes structurent le passage à l’automatisation par étapes : cartographie détaillée, identification des processus critiques, adaptation des interfaces existantes. Les secteurs industriels les plus dynamiques – énergie, manufacturing, retail – exploitent désormais la puissance des outils proposés par Automation Anywhere ou Microsoft pour bâtir des passerelles entre leurs silos historiques et leur écosystème cloud.

Pour approfondir ce sujet central, le dossier Les principaux défis de l’automatisation offre un panorama des meilleures pratiques en 2025 en matière d’orchestration IT.

C’est sur ce socle de modernisation que se pose ensuite la délicate question de l’adoption et de la résistance humaine, traitée dans la partie suivante.

Dépasser la résistance humaine : culture, compétences et accompagnement du changement

L’automatisation bouleverse l’organisation humaine autant que la technique. Les grands groupes, qu’ils soient partenaires de SAP, clients de Honeywell ou dépendants de General Electric, découvrent chaque jour que la dimension culturelle représente le fil rouge de tout projet réussi ou avorté.

Le déploiement d’une nouvelle solution – assistant conversationnel IA, standard téléphonique virtuel IA dans une hotline, robotisation des relances avec UiPath – suscite méfiance, frein, voire rejet. En cause : la peur de l’obsolescence, la transformation profonde des métiers et la difficulté à visualiser les bénéfices individuels d’une automatisation avancée.

  • Méconnaissance des technologies et de leur impact réel
  • Redoute du remplacement ou de la perte d’emploi
  • Défi de changer des routines ancrées dans l’ADN de l’entreprise
  • Syndicalisation des résistances collectives

Cette résistance a été étudiée en profondeur par Deloitte et Capgemini : selon une enquête menée début 2025, plus de la moitié des salariés européens d’entreprises de plus de 5 000 personnes expriment leur inquiétude à l’idée que l’IA qui répond au téléphone ou des automatisations métiers menacent la stabilité de leur poste.

Stratégies d’accompagnement gagnantes

Les organisations qui réussissent leur transition adoptent une approche incrementaliste : elles commencent par des pilotes limités, collectent des retours hebdomadaires des usagers (comme l’ont fait Accenture et Microsoft), puis diffusent progressivement la solution la plus acceptée. Une communication transversale axée sur l’humain, mobilisant des sessions de formation et des ambassadeurs internes, améliore radicalement l’acceptation, comme évoqué dans cette analyse sur les 5 défis pour les directeurs des opérations.

Nature de la résistance Effet organisationnel Réponse adaptée
Inquiétude individuelle Absence d’engagement, baisse de la performance Sensibilisation, formation, feedback en continu
Blocage collectif Ralentissement du projet, conflits sociaux Dialogue social, implication syndicale
Manque d’appropriation Utilisation partielle, contre-performance Accompagnement, valorisation de la réussite

Exemple concret : la customisation participative

Un grand acteur du retail a intégré les retours de ses gestionnaires de point de vente lors du déploiement d’une automatisation des stocks connectée à Salesforce. Résultat : le taux d’adhésion a bondi de 40 % dans les trois premiers mois, le taux d’erreur s’effondrant parallèlement, ce qui confirme la nécessité de personnalisation et d’implication des utilisateurs finaux.

Les cas pratiques abondent sur la réussite des projets d’automatisation des appels : l’accompagnement humain et la formation continue y sont systématiquement présentés comme pivots d’un passage à l’échelle serein.

Au fil de cette maturation, l’attention se déplace vers un autre pilier central : la gestion massive des données et l’adaptation de la gouvernance IT.

Maîtriser les données pour une automatisation performante à grande échelle

Impossible d’automatiser sans science de la donnée : IA, robots téléphoniques ou solutions analytiques exigent une alimentation fiable, structurée et sécurisée. Chez General Electric ou SAP, la modernisation des processus s’est traduite par la création de vastes hubs de données centralisés, alimentant la business intelligence et la prise de décision prédictive.

  • Nettoyage régulier des bases de données
  • Mise en œuvre de Data Lake partagés entre directions métiers et IT
  • Automatisation du contrôle des accès et de la conformité RGPD
  • Développement de scripts pour la reprise automatique d’informations obsolètes

Entre 2023 et 2025, IBM estime que près d’un tiers des projets automatiques échouent du fait de la qualité insuffisante ou de la fragmentation des données. Dans ce contexte, une politique forte de gouvernance data devient la pierre angulaire de la réussite, comme en témoignent les enjeux de l’automatisation pour les entreprises de demain.

Enjeu de la donnée Effet sur l’automatisation Réponse stratégique
Silos informationnels Fragmentation, absence de pilotage global Data Lake, gouvernance unifiée
Données obsolètes Automates inefficaces, mauvaises décisions Nettoyage, consolidation, audit
Conformité RGPD Risque d’amende, perte de confiance Contrôles automatisés, reporting temps réel

Exemple d’exploitation des flux massifs

Un distributeur européen a relié ses solutions BI (business intelligence) à l’ensemble de ses applications commerciales : chaque heure, des tableaux de bord actualisés alertent automatiquement en cas de rupture de stock, optimisant l’ensemble de la chaîne logistique et boostant la réactivité en magasin – un cas similaire aux transformations recensées dans l’impact de l’automatisation sur la performance industrielle.

  • Alimentation de hubs de données multi-fournisseurs
  • Production automatisée d’indicateurs clés
  • Correction dématérialisée en temps réel

Ces avancées incitent désormais toutes les directions métiers à prioriser l’investissement dans la propreté et la gouvernance data, condition sine qua non d’un automatisme fiable et durable. Les défis d’arbitrage budgétaire et le modèle économique d’un tel virage forment la prochaine étape de ce dossier.

Automatisation : arbitrage budgétaire, ROI et modèle économique en entreprise

L’investissement dans l’automatisation suscite simultanément espoirs de réduction de coûts et inquiétudes sur la rentabilité réelle. Les partenariats avec IBM, Microsoft, Automation Anywhere ou Blue Prism génèrent des économies importantes à moyen terme, mais impliquent un engagement budgétaire conséquent, tant pour l’acquisition des solutions que pour la conduite du changement et la formation des équipes.

  • Achat de plateformes et licences éditeurs renommés
  • Coûts de migration et d’intégration des processus métiers
  • Ralentissement temporaire de la production lors de la phase de rodage

Siemens illustre bien la tendance : chaque module automatisé (maintenance prédictive, relances comptables, gestion des flux entrants) dispose d’un business case précis, évalué sur 12 à 36 mois suivant la nature des tâches robotisées. Ce délai dépend du degré de refonte du SI, de la formation dispensée et du niveau d’appropriation par les utilisateurs, ce que rappellent tous les retours de terrain agrégés dans le guide ROI des outils d’automatisation.

Poste de coût Montant type (k€) Période d’amortissement (mois) Bénéfice attendu
Achat licence SAP/UiPath 500–2000 12–36 Optimisation productive
Formation, déploiement 300–800 6–18 Accélération adoption
Maintenance/an 200–1000 N/A Continuité de service

Optimiser son modèle économique : priorités et arbitrages

Les entreprises les plus performantes sélectionnent des priorités claires, attaquant d’abord les processus à faible valeur ajoutée, automatisables rapidement : relances facturation, suivi SAV, Appel automatisé IA pour le support client. Elles placent également la supervision et l’évaluation continue au cœur du modèle, s’appuyant sur des tableaux de bord temps réel (via Microsoft ou SAP) pour réaffecter les gains aux pôles innovation.

Pour mieux cerner les composantes invisibles du budget transformation, l’analyse des coûts cachés de l’automatisation liste les dépenses souvent sous-estimées : reprise des données, modernisation de réseaux, gestion des erreurs de jeunesse.

  • Programmation de cycles courts pour valider chaque extension
  • Arbitrages budgétaires dynamiques selon les premiers résultats
  • Réaffectation des surperformances à l’innovation ou la formation

En valorisant systématiquement la baisse d’erreur, la réduction du temps de traitement et la satisfaction client, comme le démontre la réduction des coûts grâce à l’automatisation des appels, l’organisation s’assure que le virage automatisé reste source de compétitivité tangible.

C’est dans cette dynamique d’alignement business/technologie que prend sens la question-clé de la formation, de la montée en compétence et de la « cyber-résilience » des équipes en environnement automatisé.

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les défis de l’automatisation dans les grandes entreprises

Compétences, sécurité et gouvernance : réussir l’automatisation à grande échelle

Au cœur de la transformation, la question des compétences devient stratégique : à l’heure où l’intégration de modules IA, l’automatisation des appels et la gestion prédictive via Oracle ou Honeywell se généralisent, la pénurie de profils spécialisés se fait cruellement sentir.

  • Pénurie d’experts data, IA appliquée, cybersécurité
  • Formation continue en programmation cloud et RPA
  • Montée en compétence en gestion du risque et conformité

Les groupes leaders collaborent avec des partenaires académiques et des cabinets (Deloitte, Capgemini) pour structurer des parcours hybrides associant immersion terrain, modules e-learning et certification. Cette politique est notamment portée par SAP et IBM, qui intègrent la formation continue et la mobilité interne comme leviers de rétention des talents et de fluidification de la montée en charge des projets d’automatisation.

Compétence clé Voie d’acquisition Impact sur l’automatisation
Programmation IA/ML Certifications, partenariats campus Projets IA fiables et scalables
Cybersécurité Veille, ateliers simulation, audit tiers Réduction des incidents et fuites
Gestion de projet complexe Mentorat, transverse, learning by doing Adoption plus rapide, moins d’inertie

Gouvernance et sécurité : externalisation ou maîtrise interne ?

La sophistication des attaques et la criticité des données – accentuées par l’automatisation croisée de secteurs métier – imposent aujourd’hui une gouvernance partagée : directions métiers, IT, RH, juridique et partenaires externes travaillent de concert à l’élaboration de chartes, de cellules de veille et de plans de gestion de crise. Une veille proactive, l’externalisation ponctuelle d’audit cyber et la mise à jour automatisée des correctifs constituent autant de garde-fous indispensables.

Ce mouvement de professionnalisation se reflète dans l’agenda des certifications ISO ou dans la multiplication des audits RGPD en prévision du lancement d’un nouveau Standard téléphonique virtuel IA, comme développé sur les limitations de l’automatisation.

  • Audit récurrent de la sécurité des flux automatisés
  • Adoption massive des solutions à mise à jour automatique
  • Formation sur la détection des vecteurs d’attaque (phishing, ransomware)
  • Responsabilisation des managers métier et IT

L’accélération de l’automatisation, associée à la sophistication des outils d’IA voix et d’appels automatisés, conduit enfin à repenser durablement la gouvernance et les modèles de responsabilité, comme le montre ce panorama sur l’avenir de l’automatisation IA.

FAQ : les réponses clés aux défis d’automatisation des grandes entreprises

Quels sont les plus grands freins à l’automatisation en entreprise ?

La complexité du parc informatique existant, la résistance au changement des équipes et la gestion des données sont les principaux obstacles signalés. Une organisation interfonctionnelle et des projets pilotes bien cadrés permettent de lever les premières barrières, ainsi que le montre ce guide sur les défis de l’automatisation dans les grandes entreprises.

Comment garantir la performance d’un système automatisé ?

La performance s’évalue par la traçabilité : baisse des délais de gestion, amélioration du NPS client, réductions des coûts unitaires. Un tableau de bord centralisé (par exemple sous SAP ou Microsoft Power BI) reste incontournable pour obtenir une vision transverse, comme exposé sur les tendances outils d’automatisation 2025.

L’automatisation fait-elle disparaître des emplois ?

Certaines fonctions évoluent ou sont remplacées, mais de nouveaux profils technologiques émergent : experts IA, superviseurs de process, gestionnaires de données. Les entreprises qui misent sur la formation et la mobilité interne, à l’image de General Electric ou SAP, tirent leur épingle du jeu.

Quel est le rôle de l’externalisation dans l’automatisation ?

Une externalisation partielle à des partenaires comme Capgemini ou IBM accélère le déploiement, mais la montée en compétence interne conditionne la pérennité et l’adaptabilité du dispositif.

Quelles bonnes pratiques pour démarrer un projet automatisé ?

Cartographier les actifs logiciels, sélectionner un périmètre pilote, impliquer les équipes et mesurer régulièrement les bénéfices constituent les leviers essentiels pour un lancement réussi. Testez ces leviers avec le guide adoption automatisation téléphonique PME.
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Lorenzo Olson

Lorenzo est un rédacteur spécialisé dans le marketing en ligne et les solutions basées sur l'intelligence artificielle. Il a rejoint l'équipe de rédaction d'AirAgent en janvier 2025 avec pour mission de rendre les connaissances sur le marketing digital et les technologies innovantes simples et accessibles à tous.